Il poursuit ses études au collège d’Avallon
et entre au grand séminaire d’Autun, puis à
la Sorbonne. Il devient prêtre en 1761.
Il est alors nommé vicaire à Quarré les
Tombes, puis curé et archiprêtre du canton. Il
fait à ses frais agrandir et aplanir la place publique,
élever un nouveau clocher, reconstruire le presbytère,
aménager l’église, renouveler le mobilier
et les ornements. Il secourt les pauvres et visite les malades.
En 1789, il est élu pour porter à Avallon les
vœux de l’Assemblée primaire.
Comme il refuse les serments (voir fiche spécifique),
il est expulsé de sa cure et remplacé par François
WELTER ; il se réfugie d’abord dans une
petite maison, puis au château de (entre Quarré
et Saint Germain) où l’accueille la famille de
MOROT., et il continue d’exercer, dit la messe dans
une grange à Mennemois Dessus. Puis, après l’émigration
de ses hôtes, il se cache où il peut.
Vendu deux cents francs à Sennequier, le révolutionnaire
le plus farouche du canton, il est traîné brutalement
à Avallon, chargé d’un carcan et exposé
le samedi, jour de marché, au pilori, objet de moqueries
et d’insultes ; envoyé à Auxerre,
il est enfermé au Petit Séminaire, avec d’autres
prêtres, dont il sort malade et à demi paralysé
le 9 Mars 1795.
Il meurt au château de Lautreville (St Germain
des Champs) le 12 Juillet 1795.
Cette biographie sera complétée après
consultation plus approfondie des archives départementales
Source : Dictionnaire biographique de Paul-Camille DUGENNE,
d’après les notes de Gally et Bonneau dans le
bulletin de la société d’études
avallonnaise de 1898.