MEMOIRES VIVANTES DU CANTON DE QUARRE LES TOMBES
  QUARRÉ LES TOMBES 
 
 
   

 
Memoires vivantes du canton de Quarre les Tombes

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QUARRÉ LES TOMBES

1870

Quarreia au VIIème siècle et Quarrée jusqu’au 18ème siècle

Pop : 2068 habitants superficie : 4605 Hectares

Foires : 7 janvier, 4 mars, 24 avril, lundi de la Trinité, 13 Août, 25 octobre (bestiaux), marché le mercredi.

Fête patronale : Saint Georges (23 avril).

Hameaux : 

  • Bousson le Bas, 
  • Bosson le Haut,
  • les Breuillottes, 
  • les Brissards, 
  • Champlois, 
  • Charmolin, 
  • les Chaumes, 
  • Chausse-Pleine, 
  • le Croisé, 
  • le Crot, 
  • les Fourniers, 
  • la Foutière, 
  • la Gorge, 
  • les Granges-Rateaux, 
  • les Guichards, 
  • l’Huis au Gris, 
  • les Iles Ménéfriers, 
  • les Lavaults, 
  • la Maison Forestière, 
  • les Mathieux, 
  • Menemois-Dessous, 
  • Menemois-Dessus, 
  • les Moinjots, 
  • Montevin, 
  • Mont-Gaudier Dessous, 
  • Mont-Gaudier Dessus, 
  • Mont-les-Champlois, 
  • le Moulin Colas, 
  • le Moulin de Breuillotte, 
  • le Moulin Lardot, 
  • Poil-Chevré, 
  • la Presle, 
  • les Ruelles, 
  • les Valtats, 
  • Velars le Comte, 
  • les Vermiraux, 
  • Villiers les Pautots.

Doit son surnom et surtout sa célébrité parmi les antiquaires, à l’agglomération encore peu expliquée d’un grand nombre de tombes vides, en pierre, aujourd’hui placées dans le cimetière contigu à l’église. Le premier auteur qui en ait parlé est le chanoine d’Avallon Lazare André Bocquillot. La dissertation qu’il publia en 1713 donna lieu à une foule d’autres dissertations, qui occupèrent vivement le monde savant au siècle dernier. Ce sujet ne semble point épuisé encore, bien qu’on ait fini par s’accorder à peu près sur quelques points : c’est que toutes ces tombes vides, autrefois au nombre de deux mille, proviennent de la carrière de Champ-Rotard située près de Dissangis, c’est à dire à 40 kilomètres de Quarré ; qu’elles ne renfermèrent jamais d’ossements et qu’elles datent toutes d’une époque qui doit être un peu antérieure à l’introduction du Christianisme dans les Gaules, vu l’absence de tout signe ou symbole chrétien.

Dans l’Almanach de la Ville de Sens, de 1802 , M. Tarché analyse toutes les conjectures suggérées par la réunion de ces tombes ; la question , depuis soixante ans, ne semble pas s’être éclaircie bien sensiblement. Les arguments nouveaux laissent place à d’autres conjectures.

Quoi qu’il en soit, et sans émettre une opinion personnelle, bien que l’époque gallo-romaine nous semble la seule qui puisse être assignée, nous donnons un dessin de ces tombes vides, réduites au nombre de cent cinquante environ. Nous avons représenté le couvercle renversé pour en faire voir l’intérieur.

Quarré, sous le nom de Careacum, appartenait au VIIème siècle, à Corbon, seigneur de Corbigny. Son fils, Varé, le légua, le 6 des ides de février 706 à l’abbaye de Flavigny. AU XIème siècle, elle était dans la dépendance des sires de Chastellux, lesquels gardèrent toujours le titre de barons de Quarré. Le château baronnial, élevé sur les ruines d’une villa romaine, se voyait au nord-ouest du bourg, au-dessous de l’étang actuel dont les eaux remplissaient les fossé. La motte, qui en marquait l’emplacement, a été nivelées en 1863 (abbé Baudiau).

L’église de Quarré, dédiée à Saint Georges, occupe l’un des côtés d’une vaste place triangulaire et bordée de quelques maisons assez bien bâties. L’ensemble de l’édifice offre peu d’intérêt archéologique, malgré l’ancienneté de la paroisse. Nous ne parlerons que pour mémoire du bas-relief qui remplit le tympan du fronton de la façade. L’église, agrandie par plusieurs constructions partielles assez récentes, semble avoir été reconstruite vers les premières années du XVIème siècle, à en juger par les voûtes ogivales du chœur, assez élégantes.

La famille Chastellux avait droit de sépulture dans l’église de Quarré ; il est probable que plusieurs de ses membres y furent inhumés, mais on ne signale que le tombeau de Louis de Chastellux. Il a été brisé ; une inscription placée au dessous d’un petit buste en marbre blanc donné par M le comte de Chastellux, en 1819, rappelle que « le mausolée ancien fut détruit par le malheur des temps », c’est à dire en 1793. On peut citer encore les peintures du dôme central : Travaux de la création, et quelques tableaux estimables, ainsi que la chaire et le banc-d’œuvre en bois sculpté, style Louis XIII.

On ne remarque dans le bourg de Quarré qu’un petit nombre de maisons assez bien bâties. L’ensemble des constructions est irrégulier et pauvre d’aspect. Situé à une altitude de 450 mètres, et exposé en plein vent du nord, la température y est fraîche et dure.

De nombreux hameaux dépendent de la commune de Quarré, sous l’indication des plus importants, au point de vue archéologique.

Une maison seigneuriale, appartenant à Jean de Cullan, se trouvait à l’extrémité méridionale du bourg, en tête du Champ-Cullan. ON ne voit maintenant qu’un reste de tour dans la chaumière bâtie sur ses ruines.

Source : Description des villes et villages de l’Avallonnais (V. PETIT 1870 rééd Voillot)





 

 

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