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Mise à jour : 31/01/10

 

 

  QUARRÉ LES TOMBES 

 

Description de QUARRÉ LES TOMBES

 

 La paroisse faisait partie du bailliage d’Avallon, de la subdélégation, du diocèse d’Autun

 

CARRE ou QUARRE LES TOMBES.

 

De Quadratie, Quadris, Quadrariae, Cadriacum ; vocable St-Georges, archiprêtré du diocèse d’Autun, à la collation der l’évêque. Mausolée d’Olivier de Chastellux, port en 1617.

 

Le rétable de l’autel représente les Hébreux qui recueillent la manne avec Aaron et Olivier de Chastellux à côté, ayant un chapeau à plumets.

 

Baronnie du Comté de Chastellux, Jean de Crillon en était le seigneur par Marguerite de Rabutin en 1560.

 

40 feux à Quarré (22 en 1550) ; 800 communiants, avec les dépendances, 30 hameaux ou métairies : Villiers lès Potot, où passait une branche de la voie romaine d’Autun à Avallon ; Ville-Comte, Charmolin, Menemois Granges-Rateau, Mont-Gaudin, Montarin, Bousson, les champs de Bornoux, Pont-Chevré, etc..

 

Plusieurs moulins ; trois foires, pays de Morvan ; beaucoup de bois. La Cure et le Cousain passent sur le finage. Les bois de Chastellux furent défrichés par des paysans de la Thiérache qu’Olivier de Chastellux y attira vers 1612 pour peupler ces cantons déserts.

 

Quarré était jadis un dépôt de tombeaux de pierre pour les villes voisines au Vème jusqu’au XIème siècle. M. Bocquillot, en 1718, en comptait 226 au cimetière, où je les ai vus en 1773. Il y en avait beaucoup plus avant qu’on eût construit la tour du clocher, la voûte de l’église et la sacristie, vers 1660.

 

Ils étaient autrefois en la place publique disposés pêle-mêle, et l’un sur l’autre comme un magasin, les uns de pierre blanche, les autres de grise, tirés de la carrière de Champ-Rotard, à six lieues de Quarré ; d’où est venu à ce village le surnom de Quarré les Tombes, à lapidibus quadris.

 

C’était donc un dépôt pour les lieux voisins, Quarré n’ayant point d’oratoire célèbre ; car celui de St-Georges est venu longtemps après. Cet endroit était trop couvert de bois et trop détourné pour qu’on n’ait pu y donner une bataille, comme on le suppose à Saint-Emiland dans l’Autunois, où le peuple veut que 6.000 tombeaux soient arrivés du ciel pour 6.000 hommes tués. Guibert, abbé de Nogent, voulant prouver l’ancienneté du lieu où son abbaye était située, par le nombre infini de tombeaux qu’on y voyait de son temps, ne s’avisa pas d’inventer une bataille qui les aurait fait réunir en cet endroit.

Ainsi on voyait des tombeaux à Jumièges, puisque l’abbé Achard, en 680, fit inhumer 442 moines morts en trois jours, dans des monuments de pierre, in petreis sarcophagiis sepelivit. C’était alors la coutume des Chrétiens d’inhumer ainsi leurs frères. Il fallait donc un magasin ; tel était celui de Civaux en Poitou, à Gron en Berry entre Nevers et Bourges, en Lorraine dans un lieu appelé Sergueux, Sarcophagi, que Jarenton fit rendre à l’abbaye de Saint-Bénigne au XIème siècle ; à Nogent-sous-Coucy, dont parle l’abbé Lebeuf ; celui de Saint-Pierre-l’Étrier près d’Autun. Théodoric, roi des Goths, récompensa un nommé Daniel qui entretenait de tombeaux de marbre le magasin de Ravenne.

 

Il est parlé de Quarré et de ses tombeaux vides où l’on devait mettre les soldats tués à la bataille de Pierre-Pertuis, dans un vieux roman dont Girard du Roussillon, est le héros, dédié à Jeanne de Bourgogne, femme de Philippe-le-Long.

 

Lazare Bocquillot est le premier qui ait écrit sur ces tombeaux en 1718 ; sa dissertation, attaquée par Louis Thomassin, ingénieur, fut soutenue et confirmée par le savant abbé le Beuf. M Moreau de Mautour, passant par Avallon, copia la dissertation de Bocquillot, et la travestit sous son nom dans les Mémoires de l’Académie des Inscriptions.

 

On voit les vestiges d’une branche de la voie romaine d’Avallon à Autun, et par une autre branche à Saulieu. Dans les bois était, en 1490, une chapelle de Saint Eptade, dit Saint Tata par le peuple, que le curé de Dun prétendait être sur son finage, aujourd’hui détruite.

 

Anciennes familles : les Pinard, originaires de Chateauneuf.

 

Mesures de Rouvray, 25 livres ; pinte de Pontaubert.

Une lieu de Rouvray, trois d’Avallon, cinq de Saulieu. »

 

Remarques : L’origine des tombes a fait l’objet de nombreuses controverses ; il est également rapporté chez d’autres auteurs qu’une bataille se serait déroulée à Quarré, la bataille de Monculan.

 

Source : Description générale et particulière du Duché de Bourgogne (Courtépée)

   

 

 
 

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