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Mise à jour : 31/01/10

 

 

BEAUVILLIERS

 Notice sur Beauvilliers

 

Village traversé par la route de Cussy les Forges à Saint Léger de Foucheret

Population : 250 habitants 

Superficie : 624 hectares – A 17 km d’Avallon. 

Fêtes patronale : Assomption 15 Août.

 

Hameaux : Grésigny – Le Moulin-Fourneau – Sully.

 

Ce village, bâti sur l’un des points les plus élevés de la contrée, n’offre que peu d’intérêt, en dehors du vaste panorama qui s’étend notamment dans la région du nord-est sur la vallée du Serein. L’aspect des maisons est pauvre. L’église, peu ancienne (fin du Vxème siècle), a été restaurée récemment, elle est tenue avec soin.

 

Beauvilliers, Bellovillare au XIIème siècle, autrefois annexe de Saint-Léger de Foucheret, puis réuni pour le spirituel à Bussières, a été enfin érigé en paroisse en 1854.

 

A trois cents pas à l’est de Beauvilliers, on remarque, vers le point de départ d’un petit vallon descendant se réunir à la vallée du Creusant, un château assez important et qui est resté jusqu’à nos jours à peu près tel qu’il était encore avant la Révolution . A cet égard, il mérite d’être cité parmi les résidences qui peuvent le mieux nous faire connaître les us et coutumes d’une époque déjà éloignée de nous de près d’un siècle.

 

Les châteaux de Grésigny et de Railly, distants l’un de l’autr de 9 kilomètres seulement, présentent chacun dans leur état actuel un cotnrats fort curieux à étudier. Grésigny est resté enclos de murs de toutes parts ; Railly a vu disparaître depuis quelques années déjà ses clôtures et ses barrières. A Railly l’apparence satisfaisante de la sécurité publique, à Grésigny, au contraire, l’exemple des exigences d’une époque de défiance où chacun ne pouvait et ne devait compter que sur soi-même pour être défendu et protégé.

 

Le château de Grésigny, dont on ignore l’époque de construction primitive, semble avoir été rebâti entièrement vers la fin du VXIIème siècle et restauré durant le siècle suivant. Il forme un corps de logis isolé vers le milieu d’une cour bordée par de nombreux bâtiments de service ou dépendances agricoles. Les murs de clôture ont conservé leurs moyens de défense, c’est-à-dire des petites meurtrières permettant de repousser un coup-de-main. Notre dessin ne peut reproduire ces étroites ouvertures, mais seulement indiquer la disposition d’ensemble des constructions du côté du Midi, aux abords d’un petit étang qui, certainement, faisait partie des moyens défensifs du manoir.

 

La façade principale est tournée du côté du nord, elle est assez régulière et semble dater des premières années du siècle dernier.

 

L’ameublement ancien avait peu souffert durant la tourmente révolutionnaire, et jusqu’à nos jours il était resté en place.

 

Non loin de Beauvilliers, dit M l’abbé Baudiau, se trouvait l’ancien fief de Poyle-Chien, qui appartenait, de temps immémorial, aux seigneurs de Grésigny. On y a découvert des objets antiques, tels que débris de marbre, de tuiles à rebords, de bases de colonnes.

 

Au sud, près de la route de Saint-Léger, à gauche, sont les ruines de Courtemet ou Courtemau, métairie donnée à l’abbaye de Reigny en 1147 par Lambert de Rouvray, et ruinée en 1564 par les Calvinistes, qui égorgèrent les habitants après les avoir pillés. L’emplacement forme encore une butte que la charrue n’a pu niveler.

 

MONTCHANIN, au nord, était divisé en quatre seigneuries. Une partie dépendait du château de Sully ou Soilly, qui, de là, se nommait Sully-Montchanin, lequel était situé sur la paroisse de Saint-Brancher. Sur le tronc d’un des plus vieux arbres du verger de Sully, dit M l’abbé Baudiau, on lisait encore au dernier siècle : c’est Vauban qui m’a édifié. Urbain Le Prestre, père du maréchal de Vauban, avait une grande intimité avec le seigneur de Sully, Philibert de Chalons.

 

La population de Beauvilliers était : 

 

1806 1826 1846
194 habitants 244 habitants 237  habitants

 

L’ancien manoir de Grésigny qui dépendit durant longtemps de la baronnie de Presle, passa au XVIème siècle dans la famille de Morot qui en prit le nom. Divers membres de cette famille, qui n’a pas cessé de résider à Grésigny, ont été inhumés dans l’église de Beauvilliers ; la plupart furent chevaliers de Saint-Louis et servirent avec distinction.

 

 

  Source : Description des villes et des campagnes de l’arrondissement d’Avallon (Victor PETIT, 1870 - rééd Voillot)

   

 

 

 
 

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