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Mise à jour : 31/01/10

 

 

 

 

DE L’OMBRE A LA LUMIÈRE 
d’ALAIN HOUDAILLE,
Président de l’Association
Livre épuisé


.....


L’histoire du canton de Quarré les Tombes s’enchaîne, sous la plume de l’auteur, à travers 22 chapitres dont vous trouverez ci-dessous un résumé succinct.

60 ans après, on passe de l’ombre à la lumière : les acteurs de ces cinq longues années d’occupation se racontent, souvent avec douleur. Ils témoignent, tout simplement, pour les générations futures. Au détour de chaque chapitre, des révélations apparaissent, contribuant ainsi à compléter la connaissance encore imparfaite que nous avions de cette période.

Ce livre a été dédié, à titre posthume surtout, à Françoise de Bayonne, camarade de Betty Gilbert, témoin de son massacre par une aufseherin au fond d’une tranchée à Ravensbrück le 12 Avril 1945 : « Betty, si je meurs, tu le diras à mes enfants quand ils seront grands, tu le diras à tout le monde ! ». A Ginette également, fille d’Antoine Sylvère, dit Toinou, victime d’une expérimentation médicale également à Ravensbrück, qui s’adressait en ces termes à son infirmière : « Myrtille, dis à ma petite fille Bichette que c’est à elle que je pense en mourant ; 7 ans, c’est si jeune pour rester sans maman ! ». A René Rimbert, Gaston Noël, Marcel Victor qui sont partis sans retour dans les camps de concentration. A tous ces jeunes du canton qui sont tombés dans les combats des maquis ou sur le front, et dont les noms sont inscrits au fronton de nos monuments aux morts. A toutes celles et tous ceux qui ont payé, par le sang qu’ils ont versé, par les souffrances que leur chair a enduré, le prix de notre liberté retrouvée.

L’auteur a souhaité conclure son ouvrage par un poème écrit par Micheline Maurel, « pensionnaire » également de Ravensbrück : « Il faudra que je m’en souvienne ». C’est le titre que prendra l’exposition tirée de cet ouvrage et qui a déjà été présentée à Saint Léger Vauban au mois de Mai dernier.

Résumé de l’ouvrage.

Pour bien comprendre l’enchaînement des évènements, l’auteur ne manque pas de les resituer dans le contexte international avec la montée du nazisme. Les communistes du canton, qui viennent de créer la première cellule dans le pays avallonnais, sont percutés de plein fouet par le pacte germano-soviétique. Ils sont pourchassés par le sous préfet Bourgeois, emprisonnés même. Une dizaine de femmes sont envoyées au camp du Vernet.

Le 16 Juin 1940, les troupes du général Stumpf envahissent les villages du canton. Les souvenirs des personnes resurgissent en leur mémoire. Les nazis installent leur quartier général dans les grandes maisons bourgeoises, occupent les écoles, les maisons particulières. Les habitants fuient l’envahisseur et dans leur exode, ne feront que quelques kilomètres avec leurs chariots.

L’envahisseur s’installe. Chacun prend ses repères. Les jeunes, dans leur grande majorité, vont résister au STO, bientôt rejoints dans la forêt au Duc par les réfractaires parisiens. Parmi eux, il y aura Jean Longhi, futur commandant Grandjean et Paul Bernard, futur chef du maquis Camille. Mais d’autres vont s’accommoder de la présence allemande. D’autres encore franchiront le pas de la collaboration et de la dénonciation. C’est ce que l’auteur appelle l’ennemi de l’ombre. Sur ce petit territoire vont se côtoyer pendant plusieurs années les résistants, les collabos, les espions, les miliciens, et bien entendu l’organisation méthodique et implacable de l’ennemi avec les SS, la Gestapo, la Feldgendarmerie, l’Abwehr, la Kommandantur.

Et pourtant, la vie quotidienne va s’organiser, avec le rationnement, les réquisitions. L’administration communale est passée sous la coupe de l’occupant, avec des résistances plus ou moins feutrées de la part des municipalités.

Au milieu de la forêt de Saint-Léger-Vauban, les moines de la Pierre qui Vire récupèrent les aviateurs tombés au combat au cours des batailles aériennes qui font rage dans le secteur (Villiers-Nonains, St Léger, St Germain), pour les « recycler » dans le réseau Alliance animé par l’abbé Ferrand, lequel mourra dans des conditions atroces au Struthof. Le monastère et sa ferme des Roubeaux sont attaqués à plusieurs reprises. Tout près, au moulin de Ruères, les Allemands et les miliciens ont élu domicile chez le couple Kieffer, responsable par dénonciation de la mort d’une dizaine de personnes sur le secteur, arrêtées le 2 Février 1944.

Sur le secteur de St Léger, la résistance s’est organisée autour de Maria Valtat, personnage emblématique, qui a structuré les FTPF sur l’Avallonnais. Jean Couhault, à Saint Aubin, est un résistant discret mais efficace. Armand Simonnot, aidé par quelques camarades, ramasse les armes abandonnées par la troupe française en déroute.

A Quarré-les-Tombes, la résistance va s’organiser autour d’Antoine Sylvère qui arrive d’Auvergne, missionné par le Parti Communiste et plus particulièrement par Jean Jérôme, son éminence grise, pour créer son entreprise forestière. Antoine Sylvère, c’est l’auteur de « Toinou, le cri d’un enfant auvergnat », dont sa famille retrouvera après la guerre le manuscrit dans une boîte, dans la maison qu’il occupait à Quarré. Toinou va regrouper autour de lui Luc et Lionel (Paul Bernard et Jean Longhi), Betty Gilbert et son mari Abel, Pierre Bigé le buraliste. Ses propres enfants Jean Damien Sylvère, Ginette Hamelin, première femme architecte de France qui vient de perdre son mari, l’un des premiers officiers tué sur le front, Sissy, chanteuse d’opérette, le rejoignent à Quarré. Sous la responsabilité de Toinou, un évènement de portée nationale va se dérouler au champ de Vannay, dans la forêt au Duc. Le 23 Novembre 1942, le premier parachutage d’armes en France au profit d’un groupe FTP va avoir lieu et scellera à Londres le ralliement des communistes à De Gaulle. Le lecteur suivra minute par minute la préparation et le déroulement de ce parachutage. Mais celui ci aura des conséquences dramatiques.

L’un des protagonistes est arrêté à Dreux et donne toute la filière aux Allemands. Le 13 Avril 1943, une gigantesque rafle s’organise dans le pays. A trois heures du matin, Betty Gilbert est arrêtée dans sa petite maison des Moingeots, près de Quarré. A six heures, les deux sœurs Ginette et Sissy sont arrêtées à Paris. Jean Jérôme a été arrêté la veille. A 19 h le soir, c’est au tour de Jean Damien Sylvère à Saulieu. Tous les autres, dont Toinou et son épouse, échappent miraculeusement à l’arrestation. Les Allemands vont récupérer tout le stock d’armes enfoui dans la forêt au Duc. Si Jean Jérôme échappe à la déportation, pour Betty Gilbert, Ginette, Sissy, Jean Damien Sylvère, c’est le début de l’enfer : la prison, la torture, les interrogatoires, puis finalement les camps de concentration.

Betty, Sissy, Jean Damien ont raconté ce qu’ils ont vu, ce qu’ils ont vécu à Dijon, à Fresnes, au camp de Romainville, à Ravensbrück, à Buchenwald. Horrible ! Ginette a laissé une petite orpheline de 7 ans : on lui a inoculé le pneumothorax à Ravensbrück. Elles sont toutes les deux en couverture du livre. La mairie de Paris vient de dédier une place à Ginette Sylvère-Hamelin pour son héroïsme et son courage, pourtant liés à des faits qui se sont déroulés à Quarré-les-Tombes, où le nom même de Sylvère est méconnu aujourd’hui !

Ce n’est pas fini ! Les nazis recherchent toujours Armand Simonnot qui, sous le pseudonyme de Théo, a pris la tête du maquis Vauban qui se cache dans la chapelle Saint-Pierre près du lac de Saint-Agnan. Les collabos et les miliciens du moulin de Ruères vont exécuter leurs basses œuvres : une gigantesque rafle va avoir lieu le 2 Février 1944 parmi la population civile. Plusieurs braves gens de Saint Léger Vauban seront emprisonnés et déportés : plusieurs ne reviendront pas. Les autres nous racontent ! Ce jour là, la patrouille allemande va mettre la main, toujours sur dénonciation, sur un groupe de jeunes maquisards retranchés dans une grange au Bois de Mont, près de Quarré. Ils seront tous massacrés ou fusillés. Lucien Charlot s’en tire par miracle : il témoigne aujourd’hui !

René Rimbert, le jeune épicier de Saint Léger, fut l’une des victimes de la rafle du 2 Février. Ses sœurs n’ont plus eu de nouvelles depuis ce jour. L’auteur a retrouvé et refait l’itinéraire de René Rimbert jusqu’au camp de Dora, là où on construisait les V1. On en connaît l’épilogue avec la marche de la mort et la grange de Gardelegen où un millier de déportés furent brûlés vifs.

Après le 2 février 1944, le maquis Vauban décide de quitter la forêt de Saint Léger pour rejoindre, après une marche de 50 kms dans la neige pendant 18 heures, un autre campement, à la ferme des Essarts, pour se préparer à la Libération du pays.

Après le 13 Avril 1943, Luc et Lionel ont eux aussi décidé de quitter le secteur pour aller créer le fameux maquis Camille qui harcèle les convois ennemis pendant leur retraite. L’auteur a retrouvé de nombreux résistants ayant participé aux embuscades : Dornecy, le pont du Montal, Ste Magnance,..

Le 7 Juin 1944, le premier commando SAS est largué au dessus de Bussières et va rejoindre le maquis Camille au terme de quatre jours d’errance dans les forêts.

Les 24 et 25 Juillet 1944, Jean Charles Chapelle, un jeune étudiant de 20 ans, au passé déjà glorieux, va rejoindre les Isles Ménéfriers avec plus d’un millier de combattants, à la tête d’un convoi tout à fait hétéroclite. C’est Verneuil ! On le suit dans son périple jusqu’aux Isles, là où il va constituer le 1er régiment du Morvan. La cohabitation avec les maquis voisins FTPF est conflictuelle. Verneuil n’est resté que trois semaines aux Isles : son empreinte est restée indélébile. Les maquisards volontaires vont alors rejoindre les troupes de de Lattre et prendre une part active à la Libération du pays.

Un peu plus tard, en 1945, quelques personnes, celles qui sont encore en vie, vont rentrer des camps de concentration. Elles vont écrire, plus tard, beaucoup plus tard, ce qu’elles ont vécu. L’auteur a aussi voulu donner la parole aux anciens prisonniers. Pour la plupart d’entre eux, ils avouent aujourd’hui n’avoir jamais parlé de cette période. Aujourd’hui, c’est fait !

En fin d’ouvrage, le lecteur découvrira les poèmes inédits de Jean Damien Sylvère, écrits à Buchenwald, ainsi que ceux de Micheline Maurel, camarade de captivité de Ginette, Sissy et Betty à Ravensbrück.

« Celui qui oublie son passé est condamné à le revivre » (Primo Levi)

L’association Mémoires Vivantes poursuivra ce travail de mémoire en 2006 en mettant en œuvre un projet de « sentiers de la mémoire » sur le canton, en cohérence avec le projet avancé par le Parc Régional du Morvan. Elle organisera également, en lien avec le collège d’Avallon, un voyage intergénérationnel dans un camp de concentration, avec un environnement pédagogique articulé autour de son exposition.

Cet ouvrage peut être commandé au prix de vente de 23€.
Les droits d’auteur sont intégralement reversés à l’association pour le financement de ses activités.

 

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Association Mémoires Vivantes du Canton de Quarré les Tombes

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